Château de Soupaize
Le nom de Soupaize pourrait venir du nom d’un Gilbert Soupezio ayant vécu vers 1100 et cité par le livre « châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais » paru sous la direction de René Germain en 2004 dans sa rubrique sur Soupaize. L’orthographe du nom de Soupaize est restée longtemps fluctuante, avec deux p ou deux z ou un e à la place du ai, pour se fixer comme actuellement à partir de la révolution.
Le même ouvrage indique que le seigneur du lieu, sans doute Nicolas Millet, a obtenu en 1475 l’autorisation de fortifier sa maison. La partie de la maison la plus ancienne se situe à gauche, la plus basse date sans doute de cette époque. Elle est composée d’une grande salle de chaque côté de la tour centrale abritant un escalier de pierre en colimaçon qui dessert les pièces à droite et à gauche, comme il était habituel à cette époque.
Soupaize a été un fief seigneurial. En 1501, toujours d’après le livre sur les châteaux en Bourbonnais, l’écuyer Jehan du Boys reconnaît tenir en fief de la duchesse de Bourbon « sa maison de Soupezes avec granges, estableries, coulombier, garenne, boys, estangs….dixmes porcières, vignes et le domaine compris… ».
Jusqu’à la révolution, Soupaize désignait une paroisse avec son église, sa cure, son hameau (aujourd’hui les Mauguins), son château. La paroisse a ensuite été intégrée à la commune de Chemilly. Le nom de Soupaize est ensuite seulement resté attaché à la propriété englobant le château et ses dépendances.